Après l’abolition de l’esclavage aux Antilles françaises en 1848, des milliers de Congolais débarquèrent encore des bateaux négriers jusque dans les années 1860. Ces nouveaux « esclaves » destinés à relancer la production sucrière, étaient méprisés de tous, Blancs et Noirs affranchis, dont ils prenaient la place dans les habitations sucrières. Ils eurent beaucoup de mal à s’intégrer dans la Société créole et ne le firent qu’au prix d’un abandon progressif de leurs traditions, de leur langue, de leur culture et de leur identité. Quelques familles, cependant, firent de la résistance. Parmi elles, la famille Massembo qui perpétue quelques traditions et cérémonies sacrées. Marie-France Massembo, l’arrière petite-fille décide de repartir au Congo à la recherche de ses origines et de sa lointaine famille. Elle trouve un pays meurtri par les guerres civiles successives et oublieux de la période esclavagiste mais aussi des hommes et des femmes qui l’accueillent comme une sœur retrouvée.
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